Archives pour la catégorie Incroyables Comestibles

Les bacs des Incroyables Comestibles arrivent autour de l’église!

Le projet ‘église’ des Incroyables Comestibles de Saint Job avance. Malgré le froid, nous avons installé le premier bac près de l’entrée arrière de l’église sur la Place, ce samedi 10 février. Merci  Nicolas et toute l’équipe ! Prochain rendez-vous le samedi 24 février pour installation des autres bacs. Au printemps, les premières semences arriveront. Si vous avez envie de savoir plus ou de participer au projet en nous aidant à s’occuper des plantes comestibles, contactez-nous.

 

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Les artistes des comestibles

Merci aux ‘artistes’ de notre atelier d’étiquetage le 28 janvier au centre de la Croix Rouge. De belles créations pour les bacs de notre projet Incroyables Comestibles qui vont être installés autour de l’église St Job ce printemps.

Incroyables Comestibles Réunion d’information et atelier pour enfants 28 janvier

Cette année, notre projet Incroyables Comestibles va grandir autour de l’église de la place Saint Job !

Le principe : faire vivre des bacs de plantes comestibles dans les rues pour redonner à la végétation une place en ville. C’est aussi créer des liens sociaux parce que les voisins y cultivent les fruits et les légumes et invitent les habitants à se servir. Et si vous avez envie de nous rejoindre, pourquoi pas s’occuper d’un bac vous-même avec vos voisins ?

Nous organisons une réunion d’information pour tout qui sera suivi d’un atelier d’étiquetage de plantes pour les enfants :

le dimanche 28 janvier, de 14h30 à 16h30,
au centre de la Croix Rouge, rue du Ham 1.

Pour confirmer votre participation : quartierdurablesaintjob@gmail.com

Que le partage commence !

Nos premiers pas dans l’aventure des Incroyables Comestibles continuent.

Voici le résultat de la culture de pommes de terre dans le bac de Laurence, chaussée de Saint Job. Les passants en ont pu profiter à leur grand plaisir.

 

 

 

 

Au jardin du Quartier Durable, les voisins se régalent des courges et courgettes. Et voici un des bons plats qu’ils ont cuisiné avec recette ci-dessous:

 

 

 

 

 

COURGETTE FARCIE AU VEAU, QUINOA, POIVRONS, OLIVES ET MOZZARELLA

(Version végétarienne, simplement omettre la viande. Vous pouvez aussi remplacer le persil plat avec du basilic.)

4 personnes

Astuce : servez ce plat avec une salade de dés de tomates et de concombre, un légume de la même famille que la courgette.
Vin : Loire Rouge.

Ingrédients

  • 150 g de quinoa
  • 4 courgettes
  • huile d’olive
  • 1 oignon, émincé
  • 250 g de haché de veau
  • 3 càs d’olives noires, hachées
  • 2 tomates, évidées et coupées en dés
  • 1 poivron rouge, en dés
  • 3 càs de persil plat, haché
  • 2 càc de poivre de Cayenne
  • 1 càs de paprika
  • 1 boule de mozzarella
  • 2 càs de pignons de pin
  • sel, poivre

Préparation

  1. Préchauffez le four à 200°C. Faites cuire le quinoa selon les instructions sur l’emballage. Coupez les courgettes en deux, faites-les cuire quelques minutes au micro-ondes, puis enlevez la chair avec une cuillère. Coupez-la en petits dés et laissez dégorger les courgettes évidées.
  2. Faites chauffer un filet d’huile d’olive dans une poêle et faites-y revenir l’oignon. Ajoutez la viande hachée et laissez cuire jusqu’à ce qu’elle soit dorée. Incorporez-y les dés de chair de courgettes, les olives, les dés de tomates et de poivron, le quinoa et le persil. Assaisonnez de poivre de Cayenne et de paprika. Salez et poivrez.
  3. Farcissez les courgettes avec le mélange, parsemez de mozzarella et de pignons. Enfournez 20 min.

 

Une bonne idée pour la culture de légumes en pots

Merci à Nicolas pour cette bonne idée pour ceux qui veulent cultiver des légumes chez eux. La cultivation en pots (anciennes bouteilles en plastique).

Et c’est pratique si vous partez en vacances quelques jours – pas besoin d’arroser tous les jours.

Voir le lien ci-dessous:

http://citicroc.free.fr/

 

 

Incroyables nos comestibles!

Nos projets Incroyables Comestibles portent leurs fruits !  Ça pousse dans les bacs à la Venelle de St Job,  à la chaussée de St Job, et au jardin du Quartier Durable (Montagne de St Job). Vous trouverez des comestibles bien connus comme les tomates, mais aussi des plantes d’autrefois à (re)découvrir comme l’arroche rouge aux feuilles foncées (qui se mange comme les épinards).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Incroyables Comestibles s’installent

Que le travail commence!

Les deux premiers bacs de notre projet ‘Incroyables Comestibles‘ sont installés dans la Venelle Saint Job depuis ce samedi 3 juin 2017.

L’équipe a construit, rempli, et planté pour donner vie à capucines, groseillier, framboisier, roquette…  qui regarderont passer les habitants et vivre la place Saint Job  avant de pouvoir être cueillis. Nous indiquerons les plantes prêtes a cueillir. Servez-vous !

 

Les voyages en brouette ont amené de la terre généreuse donnée par une voisine, ainsi que le compost et le broyat du compost collectif du Quartier Durable.

A la fin de la journée, les plantes sont installées!

Merci à l’équipe ‘construction’ (Niels, Grégoire et ses enfants, Maëlle, Susan, Nicky, Annick, Sabine, Véronique, Mireille), et à tous ceux qui nous ont donné leurs graines et leurs jeunes pousses.

Ceci n’est qu’un début : d’autres bacs arriveront prochainement.

Vous êtes intéressés à participer au projet et/ou à prendre soin d’un ou plusieurs bacs avec nous ?

Contactez: Grégoire 0488 71 96 68

 

 

 

 

Les Incroyables Comestibles à Saint Job ? C’est parti !

Entretien avec Grégoire Duzan, coordinateur du projet et Niels Delbauve, maraicher, tous les deux habitants du quartier.

Niels (à gauche) et Gregoire

En quoi consiste le projet ?
Grégoire : Les Incroyables Comestibles est un projet novateur, qui vient d’Angleterre et qui consiste en remettre des bacs de culture pour redonner à la végétation une place en ville.

A Todmorden, ils sont devenus autonomes en alimentation. C’est assez exemplaire comme projet et permet d’ouvrir de nouveaux horizons que ceux du siècle qu’on vient de vivre : consommation un peu systématique où « on ne savait plus d’où venait  la courgette, si ce n’est du supermarché ! ».
C’est donc un projet  intéressant pour retrouver  une sensibilité à la nature, qu’on a un peu perdue.

Niels : C’est un projet qui peut créer rapidement du tissu social parce qu’il enchante les gens en recréant le lien entre la nature et l’être humain.
Il y a aussi une sensibilisation à l’environnement. Ca permet de mettre sur la table des problèmes tels que l’érosion des sols, la pollution aux pesticides, la disparition des abeilles, … Ca peut remettre de l’émerveillement. S’occuper des plantes, c’est quelque chose qui emballe.

Qu’est-ce qui vous motive ?
Grégoire : J’ai envie de préserver la nature, endroit où le temps ne se compte pas mais s’admire. Autour de nous tout va trop vite, si bien que le temps de la nature est rarement mesuré dans les projets qui sortent de terre. C’est pourtant un paramètre fondamental de la vie de l’homme sur terre.  Que va devenir la nature qui nous entoure si on ne lui injecte plus que des graines hybrides stériles?

Pour se faire une idée, n’hésitez pas à regarder « Solutions locales pour un désordre global » de Coline Serreau. Claude Bourguignon et son épouse, Lydia, en parlent très bien.  Je vois donc ce projet comme une graine à faire germer dans l’esprit des gens pour les sensibiliser à ce type de problématique et à leurs solutions, notamment en redécouvrant le bonheur de  cultiver des graines parfois  oubliées, …

Niels : Ce sera surtout des moments d’échange autour des bacs, entre personnes qui s’y connaissent et qui ne s’y connaissent pas, autour de la nature. Ca me porte. On pourrait aussi sensibiliser les plus jeunes sur les variétés de plantes, d’où elles viennent, comment elles poussent et leurs besoins différents.

Comment les habitants peuvent s’impliquer ?
Niels : Il y aura des communications sur le projet pour proposer aux habitants de prendre contact avec les membres du projet, pour prendre l’initiative de s’occuper d’un bac ou de participer à l’occupation d’un bac ; ça peut aussi être s’impliquer dans le projet au travers de petits évènements.

Grégoire : Il y a une belle équipe de projet qui déborde d’énergie et d’idées qui font rêver. On a envie de la soutenir et mettre toutes ces idées ensemble.
Nous, on fait une proposition au quartier. Les habitants ont sans doute des attentes et des envies. Le but est que le quartier se les approprie pour que ça corresponde au quartier plus qu’à nous. La pérennisation du projet passe par l’appropriation.

Nous ne sommes pas les premiers sur Uccle. Ex : Ecole du Centre, bacs devant des habitations, … Le but serait de reconnecter le quartier de Saint Job via le Dieweg vers le centre de la commune.

Sur la chaussée Saint Job, il y a PotaJob, en collaboration avec Sequoia. Ce serait intéressant de développer une collaboration. Ca met aussi un lien avec le Kauwberg et le Plateau d’Avijl, espaces de nature fabuleux.
Il y a un peu de donnant-donnant entre la nature et nous. Je vois les temps réenchanteurs. J’aimerais que ceux qui voient les temps sombres soient réenchantés.

Pour plus d’infos et/ou nous rejoindre:

Lire notre article ‘C’est quoi les Incroyables Comestibles?’

Contactez-nous : quartierdurablesaintjob@gmail.com

 

C’est quoi les Incroyables Comestibles ?

Origines dans une petite ville anglaise
Tout a commencé en 2007, quand un groupe de citoyens de Todmorden au nord de l’Angleterre a voulu renforcer les liens dans la communauté. Deux femmes, Pam Warhurst and Mary Clear, ont proposé de le faire par la nourriture. Leur idée de base était  que tout le monde comprend la nourriture et peut en parler.

Nourriture à partager
Le principe était simple : cultiver les fruits et les légumes partout où il y avait de la place dans la ville et inviter les habitants à se servir. ‘Incredible Edibles’ – les Incroyables Comestibles – étaient nés !

Mouvement mondial
Depuis, les Incroyables Comestibles sont devenus un mouvement participatif citoyen de bien commun. Aujourd’hui, ce mouvement est mondial. Il existe plus de 100 projets en Angleterre et 700 dans le monde entier, de la France à la Nouvelle Zélande.

Un ‘Incredible Edible Network’ a été établi en 2012 pour fournir des informations sur le ‘food activism’ et la résilience communautaire. Les actions fleurissent – non seulement les cultures en ville, mais aussi des partages de connaissances entre générations, des cours de cuisine, des campagnes d’informations, des échanges internationaux, et même la création de fermes Incroyables Comestibles et de centres d’accueil.

En Belgique
Chez nous, les actions Incroyables Comestibles fleurissent partout en Wallonie et en Flandre. A Bruxelles, plusieurs groupes sont actifs, entre autres à Schaarbeek et Ixelles. Ici à Uccle l’Ecole du Centre est un des pionniers. L’idée gagne du terrain et à Saint Job, nous imaginons à l’avenir une maille de bacs et de plantations qui relient notre quartier jusqu’au centre de la commune.

Sain, local, convivial
En prenant de l’ampleur, le mouvement Incroyables Comestibles est fortement lié à la protection de la nature et la biodiversité, et notamment les abeilles, qui sont fondamentales à l’agriculture de toute sorte. Inspiré par l’histoire de Todmorden, beaucoup voit grand : que leur ville ou village devienne auto-suffisant en fruits et légumes par les cultures locales.

Comme dit le site web des Incroyables Comestibles en France : « Il est animé par l’idéal de nourrir l’humanité de façon saine pour l’homme et pour la planète, localement, en suffisance, dans la joie et la dignité de chacun.  Par des actions simples et accessibles à toutes et à tous, les Incroyables Comestibles cherchent  à promouvoir l’agriculture urbaine participative en invitant les citoyens à planter partout là où c’est possible et à mettre les récoltes en partage. «

Source: https://incredibleediblebelgium.wordpress.com/