Grande rencontre 3 avril 2011

Grande rencontre conviviale

Grote gezelige samenkost

Le dimanche 3 avril / april 2011, 10h00 – 15h00

Ecole Saint-Job, Sint-Job School, rue Jean Benaetsstraat

Au départ de la rencontre une simple question : « Comment rendre le quartier plus agréable à vivre, tout en réduisant notre impact sur l’environnement ? ». Pour y répondre chaque participant a pu, dans un premier temps, formuler autant de propositions qu’il le souhaitait. De nombreuses idées sont ainsi apparues, celles-ci ont été réparties sur 6 thèmes (non exhaustifs) repris dans ce compte-rendu.

En parallèle aux échanges, différentes animations étaient proposées aux enfants présents. Nous remercions ici les jeunes de l’Antirides qui ont préparé les activités.

Thèmes envisagés

Mobilité douce

1. Informer sur les moyens de transports

Mener une information/sensibilisation sur les moyens de transport existants (vélo, train, tram, covoiturage…)

Etre proactif dans la recherche de nouveaux modes de déplacements (Zencar, Cambio, Villo…)

2. Prendre part aux projets d’aménagement et de rénovation urbain(e)s

Cartographier les axes de déplacements doux, réaliser un plan de mobilité

S’impliquer avec la Commune dans les projets de rénovation de la Rue du Ham mais aussi de la Vieille rue du moulin ou de la chaussée de St Job

A initier cette année :

Pour les personnes présentes, le thème de la mobilité mérite d’être scindé en 3 groupes de réflexion offrant des niveaux d’intervention différents :

a. Promouvoir les modes de déplacements doux et collectifs et leur implantation, infrastructure et utilisation dans le quartier : Cambio, Villo, Vélo, Zen car, SNCB, STIB…

b. S’impliquer avec la commune dans le réaménagement des ‘axes difficiles’ du quartier

c. Cartographier les principaux axes adaptés à une mobilité douce et identifier les différents modes de déplacement disponibles dans et autour du quartier.

Biodiversité

1. Verduriser les axes à forte mobilité

L’intérieur du quartier est déjà bien fourni en patrimoine végétal. Il semble plus important d’agir sur les axes périphériques. Cette action ne pourra être menée qu’en partenariat avec la Commune.

Encourager le choix de plantes indigènes et vivaces auprès des particuliers et de la Commune pour fleurir le quartier.

2. Mieux gérer l’eau de pluie

Mener une réflexion sur l’eau en ville, notamment via le débat européen et/ou régional initié cette année. Promouvoir la participation à la consultation publique. Participer à l’enquête publique de Bruxelles Environnement (qui se clôturera le 28 août), s’impliquer dans les états généraux de l’eau.

Agir contre l’imperméabilisation des sols, notamment au niveau des parkings.

A initier cette année :

Créer un groupe citoyen dont le rôle sera de s’impliquer, au côté des décideurs, pour dessiner la ville de demain (notamment en participant aux débats publics). S’unir aux comités existants (comité zone 30, protection et avenir d’Avijl) pour les points de convergence.

Déchets/Compost

1. Créer un compost collectif

Projet intéressant pour les appartements et maisons avec petit jardin. La localisation doit donc être proche de ces habitats, si possible sur un terrain communal. Par exemple: près de l’école communale Saint-Job, sur le parking chaussée de Saint-Job entre immeuble Etrimo et Sequoia (à cet endroit, des aménagements seraient prévus), entre la place Saint-Job et la rue Jean Benaets, au coin de la chaussée de Saint-Job et av Dolez.

Une formation au compostage doit être prévue. Par exemple au centre de compostage à Uccle (rue de Stalle, à côté de la déchetterie, le samedi matin). Des conseils peuvent être donnés par un maître-composteur.

Rencontrer un quartier ayant déjà une expérience : Oxy-Durable, Tillens… S’informer sur leurs choix de compostières et comment ils les ont construites (voir aussi les services de menuiserie de réinsertion professionnelle…)

Divers : Fournir un seau de récolte pour chaque participant. Impliquer les restaurants ?

A initier cette année :

Constituer un groupe ‘compost’ en charge de la gestion du futur site (établir une convention et organiser un système collectif de contrôle).

Identifier une (des) personne(s) de contact (pour répondre à toute question pratique, par e mail ou tél).

Alimentation durable

1. Confirmer le démarrage du GASAP (Groupe d’Achat Solidaire de l’Agriculture Paysanne)

Action déjà initiée dans le quartier à faire connaitre davantage.

Systématiser une communication sur la différence entre GASAP et panier bio. Créer une sorte de FAQ (foire aux questions) sur ce thème pour ne pas revenir systématiquement dessus.

Dans le temps, faire attention au risque de lassitude face aux produits : possibilité d’élargir le GASAP à d’autres produits alimentaires.

A initier cette année :

a. Communiquer sur la visite chez un producteur Namurois (date de la visite encore à convenir)

b. Relier l’initiative ‘Quartier Durable’ à ce projet. Communiquer dessus pour susciter des inscriptions

Economie solidaire

1. Participer à un système d’échange local (SEL)

On parle ici d’un échange de services, de compétences (non professionnelles).

S’associer au SEL ucclois (les Fleurs de sel) : un groupe élargi donne plus de chance à un échange ; l’échange ne peut être individualisé pour qu’une concrétisation du concept réussisse. Une charte existe et la confiance est indispensable (convivialité). Le Service n’est pas directement personnalisé mais il est essentiellement convivial.

L’insertion dans une organisation plus large est nécessaire pour bénéficier d’un cadre expérimenté, sécurisant, équitable…bref, une séance d’information est indispensable (la plus proche : le 26 avril, 1a, av Montana). Il existe, au niveau bruxellois, une coordination des SEL.

Ce que l’on peut apporter comme service est bien souvent le plus difficile à définir.

2. Proposer de mettre en place une prêterie et/ou une donnerie

Les prêteries sont des espaces où l’on accepte de prêter et d’emprunter aux membres inscrits certains outils ou objets (table et vaisselle pour fête, tondeuse, échelle…). Les donneries sont des espaces dédiés aux dons d’objets.

Lister les personnes disposées à prêter du matériel selon une charte d’utilisation précise. Faire une liste de ce que chacun peut apporter/prêter. Envisager une cotisation pour financer les coûts éventuels de réparation/entretien.

Le cadre de ce type d’échange devra être clairement défini. L’expérience d’autres QD serait intéressante (exemple Helmet).

3. Mutualiser les achats de produits non alimentaires

A l’exemple des GASAP, il s’agit de se regrouper pour négocier le prix de vente de certains produits non alimentaires (outils, bois de chauffage,…).

Les outils à usage peu fréquent, souvent coûteux, pourrait être acquis par et pour une communauté. Cette idée pourrait être développée en partenariat avec la commune qui, dans son Agenda 21, propose comme action de « susciter une opération pilote de location de matériel pour et par un groupe d’habitants ».

Cet achat groupé fonctionnerait selon une charte prédéfinie. Les produits achetés devront certainement être assurés.

L’idéal serait de pouvoir acheter le matériel dans un commerce local (ex Brico-Job ?) en mettant en place une convention de stockage/entretien du matériel par le magasin.

S’informer sur les aspects juridiques d’un tel procédé

4. Garder à l’esprit les RES (Réseau d’Echanges de Savoirs)

Autre initiative en faveur d’une économie solidaire, l’échange et transfert de savoirs… Rapidement abordée, cette idée pourrait être reprise ultérieurement.

A initier cette année :

a. Communiquer sur le SEL Ucclois : les Fleurs de SEL. Encourager les habitants du quartier à s’inscrire dans la démarche.

b. Organiser une rencontre avec le quartier Helmet pour présenter ce que sont les prêteries et donneries.

c. Constituer une base de données de personnes intéressées par l’achat groupé de produits non alimentaires. S’informer sur un partenariat avec la commune dans le cadre de son Agenda 21. Inscrire cette action dans le prolongement de la réflexion déjà entamée par le groupe énergie sur l’achat groupé de chaudières.

Communication/Vivre ensemble

Au delà de la simple communication à sens unique (d’un émetteur vers un récepteur), ce thème doit être porteur de moment de rencontres, de convivialité et d’échanges pour tous les habitants du quartier comme pour ceux de l’extérieur.

1. Choix des supports de communication

Un site Web semble indispensable. Une adresse existe déjà : www.quartierdurablesaintjob.be

Disposer quelques panneaux d’affichages publics : autour de la place St-Job, le long de l’Origino, au terrain de basket, station st job… Et proposer un affichage régulier (notamment sur les activités dans le quartier)

Continuer à utiliser des toutes-boîtes et flyers, de format plus petit, pour informer sur de grands évènements.

2. Type de contenu

Parler de l’initiative « Saint-Job Quartier Durable »

Proposer un agenda des activités permanentes et ponctuelles

Donner les dates des enquêtes publiques, informer sur les projets communaux en cours… Pour s’informer et être écouté, impliquer un représentant du projet Quartier Durable dans les réunions de l’ACQU (Association des Comités de Quartiers Ucclois).

A initier cette année :

a. Mettre en place une équipe pour la communication. Celle-ci sera en charge de gérer aussi bien la communication sortante (annonce d’évènements, réunions…) qu’entrante (demandes faites par courrier, mail…)

b. Développer le site internet du quartier et installer rapidement les panneaux d’affichage public (grâce au subside de Bruxelles Environnement)

Conclusion

Ces thèmes offrent un terreau fertile pour lancer une dynamique de quartier. Au-delà de l’impact qu’un tel projet peut avoir sur son environnement, la dynamique citoyenne est la convivialité et la solidarité, ce qui définit le mieux les Quartiers Durables Bruxellois.

Non numérotés et non exhaustifs, les 6 sujets évoqués représentent une première approche de ce qui pourrait être organisé durant l’année d’accompagnement en tant que projet de Quartier durable sélectionné par Bruxelles Environnement. Le thème de l’énergie par exemple, non abordé le 3 avril, sera probablement traité durant l’année.

L’idée de ce projet qui se veut de  très long terme n’est pas de mener les différentes initiatives de front, au risque de se disperser, mais bien de commencer par en réussir une ou deux avant d’entamer la troisième et ainsi de suite…

 

 

 

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